Orchestre des Champs-Elysées

KOREA EROICA

W. A. MOZART, SYMPHONIE N°41 EN UT MAJEUR K. 551 « JUPITER »
L. V. BEETHOVEN, SYMPHONIE N°3 EN MI B MAJEUR OP. 55 « HEROIQUE »

PHILIPPE HERREWEGHE, DIRECTION

Rares sont les ensembles qui ont la chance de se produire aussi régulièrement sur le continent asiatique que l’Orchestre des Champs-Elysées.

De nombreux projets ont été menés en Asie ces quinze dernières années, en termes de diffusion et de coopération mais également de formation et de territoires: résidence à Tongyeong en 2016 pour l’année de la France en Corée du Sud, tournée en Chine en 2017, tournée au Japon en 2012, ou encore programmes de coopération avec le Yong-Siew-Toh Conservatory de Singapour de 2011 à 2016 et Académies Musicales de Kyoto de 2007 à 2010.

De nombreux autres furent mis à mal par la situation sanitaire de ces dernières années. La précédente tournée (2017) avait mené l’orchestre à Singapour, en Chine et en Corée, celle du printemps 2022 se déroulera en Corée, à Tongyeong et Séoul notamment.

L’accueil plein de ferveur, l’enthousiasme des nombreux jeunes gens au sein du public, laissent le très vif souvenir de concerts chargés d’énergie: celle de la salle et celle de la scène s’alimentant l’une l’autre.

Le programme de cette nouvelle production est exactement à l’image de cette ferveur. Entre le Mozart de la Quarante et unième Symphonie « Jupiter » et le Beethoven de la Troisième Symphonie « Eroïca » circule une même force vitale. Les deux œuvres sont marquées d’un même esprit d’innovation, nourri dans l’une comme dans l’autre de l’art des glorieux aînés, et notamment celui du contrepoint.

Chez Mozart comme chez Beethoven, les finales constituent un terrain d’expérimentation infini dans ce domaine, entre autres, donnant à chacun l’occasion de laisser éclater son incommensurable génie créatif et d’architecte sonore.

Résolument enraciné dans le passé pour y puiser l’énergie et l’art de créer et d’innover, c’est tout le credo de l’Orchestre des Champs-Elysées !