G. MAHLER " Das Lied von der Erde "
Magdalena Kožená, mezzo-soprano
Andrew Staples, tenor
Philippe Herreweghe, direction
Pour leurs 30 ans d’aventure commune, Philippe Herreweghe et l’Orchestre des Champs-Élysées abordent un monument du répertoire dont ils rêvaient depuis toujours : le Chant de la terre de Gustav Mahler.
C’est dans les montagnes du Tyrol italien que le compositeur, qui venait de perdre sa fille, compose cette grande fresque onirique pour alto, ténor et orchestre.
Chaque mouvement correspond à un poème extrait d’un recueil chinois du VIIIe siècle. Une inspiration orientale que l’on retrouve dans le traitement musical. Mais surtout, cette œuvre s’interroge sur la place de l’homme face à la nature. Une plongée philosophique vertigineuse. « La Terre refleurit au printemps. Partout l’horizon luira. Éternellement… », écrit Mahler.
Les parties vocales sont tenues ici par deux chanteurs de premier plan : la mezzo-soprano, au grain à la fois profond et transparent, Magadalena Kozena, et le ténor sculptural Andrew Staples.