Rien ne saurait rivaliser avec l’équilibre sonore et le relief détaillé des timbres que procure l’alliage des instruments d’époque (grande spécialité de l’Orchestre des Champs Elysées) associés à une voix soliste. Qu’il s’agisse des Mörike-lieder de Wolf ou des Lieder eines Fahrenden Gesellen, toutes les nuances et les accents dynamiques qui s’offrent aux interprètes, permettent une immersion dans un festival de couleurs et d’évocations, fertile. […] Et l’orchestration de Brahms, cuivrée et onctueuse, – certainement idéalement articulée par le geste analytique de Philippe Herreweghe -, ne laisse pas indifférent.
A l’occasion du concert du Brahms/Mahler/Wolf dirigé par Philippe Herreweghe au TAP de Poitiers